HISTORIQUE DE L'ECOLE

◊ Les Soeurs de la Congrégation Saint-Joseph s'installent, semble-t-il, dans la commune de Saint-Pal de Mons aux environs de 1740.




◊ En 1746, selon le Père Carrot, on trouve trace à Saint-Pal de Mons d'Anne Barallon, supérieure de la Congrégation de Saint-Joseph et de Jeanne-Marie Touron. 




◊ C'est en 1802 que les religieuses s'installent dans le local actuel à l'entrée du village. À cette date, le bâtiment a été acheté par Mlles Marie Vassal des Pinatelles et Rose Convers de la Fayolle à Eustache Champavère.




◊ En 1816, elles sont 8 religieuses et une novice et enseignent à 21 élèves dont seulement 15 payantes.




◊ En 1825, une nouvelle Congrégation s'installe à Saint-Pal de Mons : la Congrégation de la croix. Elle crée dans le bâtiment actuel de la Maison de Retraite une seconde école congréganiste de filles.




◊ En 1880, au moment des lois de Jules Ferry relatives à la création d'une école laïque, les deux congragations scolarisent environ 60 filles chacune dans leurs propres locaux.




Conformément aux nouvelles lois Ferry, Mme Poinas Marie fait une demande officielle d'ouverture d'école privée le 13 octobre 1885 pour la maison des religieuses Saint-Joseph.




◊ En 1903, les soeurs de la Croix doivent cesser leur activité d'enseignement suite au refus d'autorisation officielle.




Les autorités publiques de l'époque estimant qu'une seule école privée de filles suffit pour le village.




Toutes les filles sont alors regroupées au sein de l'école Saint-Joseph (bâtiment actuel).




◊ L'arrêté ministériel du 14 juin 1910 ordonne la fermeture des écoles tenues par des congrégations : Saint-Pal de Mons, Aurec, Bas, Montregard... Les biens sont vendus aux enchères en août au tribunal d'Yssingeaux à Monsieur Pierre Bruyère (quincailler au bourg de saint-Pal de Mons) en deux lots : 3200 F pour le bâtiment et 3600 F un deuxième lot.




Le Ministre de l'Intérieur et des Cultes de l'époque critique la méthode préfectorale de fermeture et de vente sans avoir demandé au préalable l'autorisation d'aliénation au gouvernement.




◊ En mars 1911, la vente aux enchères est annulée et remboursée.




◊ Le 5 août 1911, la propriété est restituée par Monsieur Bruyère. Il semblerait que l'enseignement, pendant cette période, n'ait jamais cessé. En effet, les religieuses se sont sécularisées : elles exercent dorénavant en civil tout comme les Frères du Sacré-Coeur. L'effectif de l'école Saint-Joseph approche sensiblement, à cette époque, les 150 élèves (filles uniquement).




◊ En 1959, un projet de classes secondaires pour filles voit le jour. Un nouveau bâtiment (actuellement bâtiment des maternelles) est construit. Ouverture de quatre classes de collège (6è, 5è, 4è, 3è) : "École Apostolique". L'expérience ne sera que de courte durée.




En effet, l'école Apostolique restera ouverte seulement de 1961 à 1970 malgré une bonne fréquentation. Avec une nouvelle carte scolaire, les élèves qui entrent en 6ème, doivent désormais se diriger sur les collèges des environs.




◊ Les locaux restés vides sont repris en 1976 par les élèves de l’école des frères (école du SACRE CŒUR). Fusion des classes facilitées par l'institution de la mixité en 1970.




On retrouve alors : 4 classes pour l'école Saint-Joseph et 2 classes pour l'école du sacré-Coeur et deux directeurs (un pour chacune des deux écoles) avec une cour et des salles communes à l'ensemble des élèves fréquentant ces deux écoles.




◊ En 1993, lors du départ à la retraite de la directrice de l’école SAINT JOSEPH, fusion avec l’école du Sacré-Cœur. Après un vote des parents d’élèves et des parents le nom d'« école SAINT JOSEPH » sera conservé.




◊ Juin 2002 : Départ des religieuses à l'école.




◊ Octobre 2007 : Signature du Contrat d'Association avec l'état.




Aujourd’hui l’école SAINT JOSEPH compte 6 classes : 142 élèves.




 ("sources : Société d'Histoire du canton de Sainte-Sigolène - 2013".)